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Il m'arrive d'écrire sur les murmures

Marie-Claude De Souza œuvre en poésie et fait participer le public à ses créations. L’artiste poursuit ses actions visant la décentralisation de la culture à travers l’intervention poétique intitulée Il m’arrive d’écrire sur les murmures, car l’œuvre voyagera à travers différents organismes communautaires et entreprises à l’échelle du Québec.

 

Plusieurs livres élagués lui ont été offerts par un centre de recyclage du papier et elle les a utilisés pour créer des collages poétiques format carte postale. Ces œuvres, nées de la réutilisation et la transformation, sont réparties à l’intérieur de coffrets, 10 Boîtes à murmures, puis laissées pendant un temps en divers lieux passants. Une douzaine de milieux accueillent ces boîtes. Les usagers de ces endroits sont alors invités à annoter les collages de manière humoristique ou philosophique afin que la poète puisse s’inspirer de leurs interventions dans son travail d’écriture, en y intégrant même des échantillons manuscrits.

 

Ainsi, dans chaque lieu, Marie-Claude De Souza place les coffrets bien en vue et laisse les passants découvrir le contenu des Boîtes à murmures au gré de leur curiosité. Les participants sont libres d’y fouiller et de réagir spontanément en écrivant ou en dessinant directement sur les collages qu’ils doivent ensuite replacer dans les coffrets. Parfois, la poète anime des ateliers de médiation culturelle en cours de séjour.

 

L’artiste fait circuler ces murmures d’une communauté à l’autre afin de provoquer des échanges entre des milieux complètement différents. Les sites d’accueil sont généralement choisis selon le critère de diversité, comme vous le constaterez à la lecture de l’itinéraire ci-dessous.

 

En fin de parcours, Marie-Claude De Souza écrira une suite poétique, inspirée de ses récoltes de mots et de ses expériences. Les résultats seront présentés lors de performances, accompagnées de vidéo.

L'itinéraire

25 au 31 août 2014

  • au CESA (Centre d’écologie solidaire et appliquée), Saint-Louis-de-Gonzague, Gaspésie 

  • à la Brûlerie du quai Carleton-sur-Mer, Gaspésie. 

 

17 au 22 septembre 2014

  • à La Piaule, maison d’hébergement,  Val-d’Or, Abitibi 

  • dans les cafétérias de la mine de Malartic, Abitibi. 

 

Du 20 au 31 octobre 2014

  • à l’Institution Kiuna, collège amérindien, Odanak, Centre-du-Québec.  

 

Du 13 au 21 novembre 2014

  • au Sac-à-mots, bouquinerie et organisme d’alphabétisation, Cowansville, Montérégie. 

 

Du 13 au 21 novembre 2014

  • chez Marcel Truck stop, restaurant, Saint-Bernard-de-Lacolle, Montérégie.

 

Le 3 décembre 2014

  • au Bureau de la Culture de Longueuil avec Culture pour tous. 

Du 5 au 19 décembre 2014

  • au Centre de la famille de la base militaire de Valcartier, Capitale-Nationale. 

 

Du 20 au 27 janvier 2015

  • à la Maison des jeunes La Galerie du quartier Saint-Henri, Montréal.   

 

D’autres dates et lieux à venir. 

LES COLLABORATRICES

Maude De Blois, vidéo d'art

« Le regard cinématographique n’est qu’un outil de plus afin d’atteindre l’essence de notre identité par notre subconscient et le cinéma est mon psychanalyste. Le cinéma est le temps et l’espace et c’est dans ce temps et cet espace que j’explore des identités et des patrimoines à travers leur sens matériel et immatériel en récoltant des objets, des fragments de paysages, d’instants, des mouvements, des paroles, des musiques, des bruits, libérés dans un temps abstrait et interprétés par le rythme du montage ce collage des fragments et des mémoires. »

Karine Landerman, arts visuels et textiles

« Entre la mémoire et nous-mêmes, il existe un discours consensuel, souvent inconscient, qui dévoile nos modes d’existence et qui contribue à nous démystifier. Inscrivant mon travail dans une démarche globale inspirée de la mémoire et du patrimoine individuel et collectif, je revisite d’anciens métiers et des techniques traditionnelles (estampes, couture, courtepointe…) dans le but d’y approfondir la matérialisation du souvenir.

Alors qu’enfant mon œil s’exerçait à photographier mon environnement et mettre en mémoire des fragments narratifs de mon cadre d’évolution, aujourd’hui, je tente de comprendre la relation qu’ont ces images entre elles et la corrélation existant entre la mémoire et l’identité.

Aussi fort que le lien inscrit entre le souvenir et l’existence, les événements passés s’associent à des espaces bien distincts. Précisément, c’est ce facteur qui m’amène à me questionner sur la relation que j’entretiens avec un lieu et le patrimoine dont il est porteur. »

Projet réalisé grâce au soutien du Conseil des arts de Longueuil, du Conseil des arts et lettres du Québec et de la CRÉ de l’agglomération de Longueuil.

Vidéo produite par le Conseil des arts de Longueuil

Co-scénarisée par Louise Séguin, Marie-Claude De Souza et Luc Bouvrette, réalisée par Luc Bouvrette.

20/01/2015

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